Douze ans de silence, l'emprisonnement de Daddy Mory et là paf, come-back Garorock, tranquille t'sais. Accueil aux petits oignons justifié? Pas sûr. Mais après tout, nous étions bien allés faire les crétins devant Dr Alban parce qu'il avait chaviré nos tripes de pré-ados, Raggasonic, c'était les années collège de pas mal de membres de l'équipe...
http://www.myspace.com/raggasonic
J'assiste depuis le côté cour de la scène à la mise en place interminable des Raggasonic. Puis je fonce assister au set depuis la régie. C'est la folie. L'enfer des agoraphobes, une entité de dix mille personnes, les infrabasses rebondissent sur dix mille têtes, baignées de lights orageuses: on dirait l'antre de Charybde et Scylla. Dommage que ça soit pour Raggasonic et pas Slayer ou le Wu Tang. J'ai le sentiment d'une hystérie collective usurpée. Le chant est linéaire, sans âme, ça fout des méta-pains à la rythmique... Les gars sont avec Deliquent Habits dans les loges. C'était ça le bon choix à faire à cette heure-ci.
Bien, de retenter. Dommage qu'ils soient rincés, cool pour leur bassiste qui a donc mis des pains car il devait chanter pour les soutenir un peu. Ils nous avaient promis une interview après leur douche post concert, ladite douche a dû pétave trois chateaux d'eau à l'heure qu'il est. C'est pas grave, il y aura Alpha Blondy le lendemain.
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